scenographies

Electric jungle

in
White Dog, 2019

“Electric jungle” est une jungle fictionnelle imaginée par Nadia Lauro pour la pièce chorégraphique White Dog de Latifa Laabissi.

“Electric jungle” est un geste, celui de l’entrelacement, qui dessine littéralement un espace avec des cordages jaunes fluos. Entre camouflage par l’aveuglement et invitation à l'”enforestation”, cette jungle fait écho aux stratégies de “lianage” à l’ oeuvre dans l’ouvrage Fugitif où cours-tu? de Dénètem Touam Bona. (2016)

 

“Electric jungle” is a fictional jungle created by Nadia Lauro for Latifa Laabissi‘s choreographic piece White Dog.

“Electric jungle” is a gesture, that of interlacing, which literally draws a space with fluorescent yellow ropes. Between camouflage by blindness and an invitation to be “enforested”, this jungle echoes the “inter-weaving” strategies at work in Dénètem Touam Bona’s book Fugitif où cours-tu? (Fugitive, where are you going?) (2016)

Nadia Lauro – Electric jungle - Electric jungle 2019
Nadia Lauro – Electric jungle - Electric jungle 2019
Nadia Lauro – Electric jungle - Electric jungle 2019
Nadia Lauro – Electric jungle - Electric jungle 2019
Nadia Lauro – Electric jungle - Electric jungle 2019

Credits White Dog

conception  Latifa Laâbissi

interprétation  Jessica Batut, Volmir Cordeiro, Sophiatou Kossoko et Latifa Laâbissi

conception de la scénographie  Nadia Lauro

figures  Latifa Laâbissi et Nadia Lauro

lumière  Leticia Skrycky

création sonore  Manuel Coursin

oeil intérieur  Isabelle Launay

direction technique : Ludovic Rivière

fabrication de la scénographie : Les ateliers de Nanterre-Amandiers, Marie Maresca et Jérôme Chrétien

 

création  Le Festival de Marseille, 2019

Production  Figure Project (Marie Cherfils, Fanny Virelizier)
Coproduction  Le Festival de Marseille, le Festival d’Automne à Paris, Les Spectacles vivants – Centre Pompidou, Paris, CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble, Le Triangle – scène conventionnée danse à Rennes, Le Quartz – scène nationale de Brest, le TNB – Centre européen théâtral et chorégraphique, Rennes, CCNR – Centre chorégraphique national de Rilleux-la-Pape, L’Échangeur – CDCN – Hauts-de-France, Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, Opéra de Lille, Le Vivat, Armentières.
Avec le soutien de : l’Institut Français, Ville de Rennes, Rennes Métropole, de CONSTELLATIONS – réseau de résidences chorégraphiques internationales et de Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, Spedidam.


Pièce pour 4 interprètes, White Dog convoque les motifs chers à Latifa Laâbissi : le camouflage, l’ingestion, la figure toxique, la fuite et  la fugue comme forme de lutte poétique. Un pas de côté, une fiction, une science- fiction pour entrer le temps d’une ronde, dans un lore sans folk à 4 corps, dans une polyphonie de figures composites, entrelacées, afin de passer les frontières et d’éviter les ornières de nos assignations.

Il s’agit de se construire, non pas contre mais avec l’autre, ou tout contre lui, car c’est véritablement de partage et d’hybridation qu’il est question dans cette mêlée de corps « enforesté ». Se saisir de la vitalité minoritaire, pour l’extraire du silence tout autant que de l’affrontement binaire polémique, par l’« entrée en clandestinité d’une communauté d’indociles » et faire émerger des « communautés lianées1 ». Dans White Dog, il n’est plus tant question de nous mettre face à nos propres clichés que de dés-identifier.

Cette stratégie de la fuite et du lianage induit une esthétique de la forêt et du tissage dans tout leur potentiel sémantique, comme un « ensemble de lignes et éléments qui recouvrent l’homme d’un treillis végétal du maquis pour convoquer la résistance2 ». La scénographie de Nadia Lauro opère comme une activation possible, une traduction plastique et tactile du lien, de la liane, du réseau interlope qui se joue des codes, comme du devoir ou du narcissisme de la reconnaissance.

“En ces temps sombres, où prolifèrent les dispositifs de contrôle, les résistances se doivent d’être furtives, ponctuelles, fractales — tout sauf frontales”(Dénètem Touam Bona)

Credits White Dog

conception  Latifa Laâbissi

interprétation  Jessica Batut, Volmir Cordeiro, Sophiatou Kossoko et Latifa Laâbissi

conception de la scénographie  Nadia Lauro

figures  Latifa Laâbissi et Nadia Lauro

lumière  Leticia Skrycky

création sonore  Manuel Coursin

oeil intérieur  Isabelle Launay

direction technique : Ludovic Rivière

fabrication de la scénographie : Les ateliers de Nanterre-Amandiers, Marie Maresca et Jérôme Chrétien

 

création  Le Festival de Marseille, 2019

Production  Figure Project (Marie Cherfils, Fanny Virelizier)
Coproduction  Le Festival de Marseille, le Festival d’Automne à Paris, Les Spectacles vivants – Centre Pompidou, Paris, CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble, Le Triangle – scène conventionnée danse à Rennes, Le Quartz – scène nationale de Brest, le TNB – Centre européen théâtral et chorégraphique, Rennes, CCNR – Centre chorégraphique national de Rilleux-la-Pape, L’Échangeur – CDCN – Hauts-de-France, Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, Opéra de Lille, Le Vivat, Armentières.
Avec le soutien de : l’Institut Français, Ville de Rennes, Rennes Métropole, de CONSTELLATIONS – réseau de résidences chorégraphiques internationales et de Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, Spedidam.